Lors de nos raids dans le Grand Sud algérien, nous croiserons parfois sur notre route des petits villages isolés, faits de pierres et de terre et habités par des populations accueillantes, très attachées au désert et à leur culture saharienne.

Le Sahara a beau être un immense espace désertique peu habité, il reste un lieu privilégié pour faire des rencontres étonnantes et authentiques ! Que ce soit à travers les ruelles sablonneuses des petits ksours ou dans les allées d’une palmeraie verdoyante, vous serez salués à plusieurs reprises le long de votre chemin, tradition oblige, et il y aura toujours des personnes qui souhaiteront en savoir un peu plus sur vous et votre pays d’origine ou vous conseiller une balade dans le coin.

Les Algériens, et encore plus au sud du pays, sont célèbres pour leur hospitalité et il vous arrivera assez souvent d’être invités à boire un thé sur une natte étendue à même le sol, dans la petite cour privée d’une maison, sur une place du village à l’abri du soleil ou encore dans l’édifice de la zaouïa – la confrérie religieuse locale. Il est très fréquent que vos hôtes prolongent l’invitation et que la discussion dure plus longtemps que prévu, suivie d’un copieux repas, comme le veut la coutume et peut-être que vous aurez droit à un couscous à l’orge et au dromadaire, si vous avez de la chance ! Dans le désert, ne soyez jamais trop pressés, le rythme est lent et une rencontre peut perturber – juste un petit peu – votre programme de la journée !

Dans les rues de ces petits villages perdus, suivez les sentiers le long des murets et maisons en terre, vous y croiserez des enfants avec leurs tablettes en bois qui se dirigent studieusement vers l’école, des Harratines, ces agriculteurs toujours accompagnés de leurs fidèles ânes chargés d’outils et de paniers qui s’apprêtent à travailler le sol de leurs petits jardins au pied des palmiers, puis plus loin des vieillards assis au seuil des maisons qui prendront grand soin de vous saluer longuement, des femmes coquettes à la démarche souple drapées de leurs grands voiles colorés, des enfants curieux et joueurs et des jeunes adolescents qui tenteront de vous lancer quelques mots en français et en anglais, ou encore de pieux et chaleureux hommes de religion, tout de blanc vêtus.

Soyez juste un peu discrets et ne photographiez pas les habitants, car vous pénétrez dans l’intimité de leur village et ici, dans ces petits ksour tout le monde se connaît et le visiteur que vous êtes sera très vite repéré !

Il est possible que parfois un artisan installe rapidement – et sans aucune insistance – son petit stand à votre arrivée, alors n’hésitez pas à y jeter un coup d’œil et prendre une petite chose pour aider le développement économique si un article vous plaît. Enfin, évitez de visiter ces villages en journée entre 14h et 16h, car c’est le moment de la sieste et vous ne verrez pas âme qui vive dans les rues ! En effet, c’est après la prière de 16 h environ que la vie reprend dans le désert, il faudra vous habituer à ces horaires très particuliers du Sahara liés au climat ! Alors, vous êtes prêts pour un dépaysement total dans le désert ?

admin 02/12/2019 Conseils no responses

La fréquentation du désert algérien par les touristes étrangers est aujourd’hui en nette hausse grâce au renforcement de la sécurité aux frontières sud-est du pays par l’armée, qui a déployé des moyens considérables pour sécuriser cette immense région. De nombreux checkpoints qui balisent les routes font partie de ce dispositif sécuritaire.

Les raids dans le désert sont soumis en Algérie à des conditions de sécurité strictement respectées par notre agence Algeria Adventure. Nous ne nous déplaçons sur les circuits qu’après l’accord des autorités locales qui nous fournissent des autorisations de circuler avec des étrangers et nous prenons grand soin de toujours rester sur les parcours – très discrètement – surveillés par l’armée. Mais avant d’arriver dans le Grand Sud et ses fantastiques paysages, nous devons d’abord traverser toute l’Algérie, et sous escorte, sur des milliers de kilomètres très beaux et dépaysants, mais régulièrement ponctués de checkpoints de la gendarmerie ou de l’armée, ce qui peut un peu ralentir la conduite.

Ces checkpoints ont pour rôle de sécuriser l’immense réseau routier algérien, d’est en ouest et du nord au sud, sur un territoire gigantesque. Ces points de contrôle réguliers permettent de filtrer et surveiller le passage des personnes et des véhicules, en contrôlant l’identité des passagers ou en effectuant la fouille des voitures. Comme vous êtes étrangers, vous serez souvent stoppés aux checkpoints. En effet, les responsables de l’ordre aiment toujours vérifier que tout se passe bien pour les touristes et voyageurs en déplacement en Algérie. Alors prenez votre mal en patience, durant une petite quinzaine de minutes maximum, et profitez d’être si bien accueillis par des gendarmes aux petits soins ! Surtout quand vous serez stoppés dans des postes reculés sur des routes désertiques, les gardiens de l’ordre prendront plaisir à discuter un peu plus longtemps avec vous, s’enquérir de quel pays vous venez et si vous avez des enfants, échanger quelques mots dans votre langue et surtout vous mettre très à l’aise en vous proposant un coup de main ou même de partager un repas, car l’hospitalité algérienne est un devoir sacré, auquel les gendarmes se soumettent aussi ! Alors ne soyez pas étonnés par la familiarité des gendarmes et des soldats sur la route, leur rôle est de rendre votre voyage le plus agréable possible.

Il est vrai que les checkpoints sont très nombreux et rapprochés, principalement sur le premier tronçon de route d’environ 600 km entre la capitale Alger et Ghardaïa aux portes du désert. Mais rassurez-vous, ils seront de plus en plus espacés par la suite et nous serons arrêtés beaucoup moins souvent sur les très longues routes du désert.

Une fois arrivés dans le Grand Sud algérien, notre escorte de gendarmes nous quittera, et nous serons enfin libres, comme des oiseaux, avec nos 4×4 et motos, pour nous enfoncer sur les pistes du désert pour un raid incroyable en immersion totale et sans nous soucier de la sécurité. En effet, toutes les régions choisies pour nos raids, de Djanet à la Tadrart ainsi qu’autour de Tamanrasset, Taghit et Timimoun sont parfaitement maîtrisées par l’armée, principalement la frontière sud-est qui est surveillée par des drones 24 h sur 24 et par tous les temps. Et un dernier signe encourageant pour aller en Algérie, c’est la totale sérénité des locaux et des autorités dans le Sahara. Les gendarmes et l’armée y sont toujours décontractés, souriants et plaisantent volontiers avec les touristes et aventuriers de passage. Alors, vous venez quand en Algérie ?

admin 02/12/2019 Astuces no responses

Tamanrasset est la plus grande ville touarègue d’Algérie. Nichée au cœur du massif rocheux du Hoggar, elle offre une multitude de parcours pour les amoureux d’aventure et de raids. Avec ses pistes rocailleuses, ses paysages lunaires, ses villages perdus, et le célèbre mont Askrem, réputé pour son coucher de soleil unique au monde. Tamanrasset est une destination incontournable du désert algérien.

Pour arriver à Tam, il faut traverser pratiquement toute l’Algérie sur une distance de 2 000 km à travers l’incroyable route transsaharienne. Vous allez quitter la capitale et passer par des gorges sinueuses peuplées de singes magots habitués à être nourris par les automobilistes, puis vous grimperez des monts parfois enneigés, avant d’arriver sur les hauts-plateaux froids et venteux qui s’étendent à perte de vue jusqu’aux portes du Sahara qui s’ouvrent sur la vallée aride du Mzab et sa pentapole millénaire de Ghardaïa. Et ce n’est que le début, la route est encore longue pour arriver à Tamanrasset ! Après Ghardaïa, vous aurez votre tout premier contact avec le sable lors de la traversée du Grand Erg occidental où se cache la ville d’El-Ménia et sa palmeraie immense. Après les dunes, c’est à nouveau le retour de la pierre avec l’immense plateau rocailleux du Tademaït sur des centaines de kilomètres pour arriver à In Salah, une des villes les plus chaudes du globe. Et ce n’est qu’à partir de là que vous serez en territoire touareg, où commencent les reliefs et les paysages incroyables du Hoggar, jusqu’à la ville de Tamanrasset plantée au cœur du massif.

Tamanrasset capitale du Hoggar

Il fait tout le temps beau à Tam, l’air est frais car la ville est en hauteur, à 1400 m d’altitude, entourée de pics et monts rocheux, visibles partout de la ville, comme le pic aux lions Iharen ou le mont Adriane, ce grand plateau qui surplombe la ville et lui donne son identité visuelle unique. Ici, les hommes portent de larges boubous et bazans aux couleurs vives, le visage caché dans un chèche savamment enroulé autour de la tête et les femmes se drapent toujours du Tisseghness traditionnel, ce grand carré de tissu aux motifs éclatants. La ville est animée de jour comme de nuit, spacieuse et plate, tout le monde y circule à vélo ou en taxi, et parfois même en dromadaire !

Baladez-vous un peu dans le centre, au niveau des principales attractions touristiques de la ville. Faites un tour à la foire Assihar, véritable marché africain, vous pourrez y trouver des mangues, des produits exotiques ou de l’artisanat varié de la région. De nombreuses boutiques proposent des spécialités en argent ou en cuir, avec de beaux modèles de bijoux ciselés typiquement à la mode touarègue de jolies boites et des instruments de musique africains à des prix abordables. Juste à côté de nombreuses petites échoppes proposent de goûter au maïnama. Si vous avez l’estomac solide, essayez cette spécialité de viande locale grillée à la Nigérienne ou testez le couscous au dromadaire.

Pas loin du marché africain se trouve « La Frégate » première maison construite à Tamanrasset par le père catholique mystique Charles de Foucault en 1905. En effet, la ville de Tamanrasset n’a qu’un siècle d’existence, auparavant, il n’y avait que quelques huttes et toute la région était peuplée seulement de nomades, qui habitaient de rares petits villages de pierre, isolés dans les montagnes et entourés de jardins.

Poussez votre visite jusqu’au Bordj Fortin, musée et ancien ksar de l’amenokal (chef touareg) Moussa Ag Mestan, dans le vieux quartier de Soro. Pour les amateurs de musique targuie, c’est ici que vous trouverez les derniers tubes de guitare, alors faites le plein de musique et rechargez votre mp3 dans les discothèques, le nom local des vendeurs de disques. Comme les Touaregs sont mélomanes, des concerts et festivals sont souvent organisés, avec des courses de dromadaire, des spectacles de danse à l’épée accompagnés du violon local, l’Imzad, joué par une femme entourée de percussions guerrières.

La ville est aussi le point de rencontre de plusieurs grands axes sahéliens, vers Gao et Tombouctou au Mali et Agadès vers le Niger, c’est pourquoi vous y trouverez de nombreuses populations en provenance de ces pays limitrophes, qui vivent et travaillent à Tamanrasset, ou sont en partance vers le nord et l’immigration clandestine.

Après vous être bien imprégnés de cette ville si particulière du désert, prenez les pistes et quittez la grande agglomération pour explorer ses environs sauvages. Dès la sortie de la ville, vous pourrez observer des gravures rupestres de girafes et autres animaux disparus le long des lits d’oueds d’Aguenar, Tagmarte et Outoul.

Puis continuez votre chemin toujours plus loin, vers les hauteurs splendides du massif du Hoggar, en direction du mont Asskrem et des villages touareg sédentaires reculés. La route est magique, ponctuée par les gueltas verdoyantes et rafraichissantes d’Imlawlawane et Afilal, suivies de longues plaines où l’on peut rouler librement et de sentiers pierreux qui vous mèneront doucement au pied des Tizouyeg, la plus belle muraille volcanique du massif, avant d’arriver au sommet du plateau de l’Asskrem à 2700m d’altitude. C’est là que se trouve toujours l’ermitage spirituel en pierre du père de Foucault et où vivent encore des pères blancs, retirés au sommet du monde. Vous pourrez visiter l’ermitage et déguster un thé offert par ces hommes de religion qui vous raconteront l’histoire du lieu. L’Asskrem surplombe un paysage envoûtant entouré d’une mer de roches à perte de vue, il est connu pour son isolement et le silence qui y règne, avec un coucher de soleil unique, que les locaux désignent comme le plus beau au monde, avec son dégradé de couleurs fascinantes sur un paysage lunaire et minéral impressionnant.

Il existe un nombre incalculable de sites étonnants tout autour de la ville de Tamanrasset, comme la source d’eau gazeuse de Tahabort ou encore le tombeau très ancien de la reine-mère des Touaregs Tin-Hinan. C’est une région immense qui vaut la peine d’être longuement explorée, au volant d’un 4×4 ou d’une moto, et qui ravira les curieux et les baroudeurs, amateurs d’aventures sahariennes. Alors rejoignez-nous en Algérie, pour des expéditions inoubliables !

admin 02/12/2019 Destinations no responses

Choisir de partir avec Algeria Adventure, c’est être assuré d’avoir le meilleur matériel à sa disposition et la logistique professionnelle d’une équipe de passionnés du désert et de sports motorisés. 4×4, motos, camion de ravitaillement et d’assistance, mécanos… tout est prévu pour que votre voyage soit un équilibre parfait entre confort et dépaysement total, loin dans une nature sauvage et belle.

Algeria Adventure dispose de son propre parc-autos. Nous sommes des amoureux des véhicules tout terrain et nous travaillons avec les marques les plus cotées et les plus célèbres. Notre agence dispose de 4×4 puissants et robustes comme les modèles Toyota Hilux, Toyota Station et Nissan Patrol. Ces voitures increvables et extraordinaires nous emmèneront partout à l’aventure, sans limites, rien ne les arrête, même pas les pistes les plus improbables du Sahara. Véritables rois du désert, ces 4×4 sont le moyen de transport idéal pour parcourir confortablement et sans relâche des milliers de kilomètres à travers le Grand Sud algérien. Ils servent aussi bien à transporter une grande quantité de matériel et de ravitaillement, qu’à vous encadrer pour ouvrir et fermer la route, vous assister lors des passages difficiles et vous guider au mieux tout le long des parcours.

Sinon, si vous êtes à la recherche de raids motos intenses en off-road, nous mettons également à votre disposition des deux-roues tout terrain ! Ces engins spécialement conçus pour l’enduro et le trail n’attendent que vous, ils sont prêts pour mordre la poussière, affronter des sentiers escarpés et d’interminables mers de dunes, avec au menu des motos d’Algeria Adventure des 250, 300, 400, 450 (KTM, Yamaha, Honda, Kawasaki, Suzuki) pour rider en toute liberté et sécurité sur des tracés très sportifs !

Voyager avec Algeria Adventure c’est aussi la garantie d’avoir une assistance mécanique et technique tout le long de votre séjour, ainsi qu’une possibilité de dépannage en cas de gros soucis. Vous ne serez donc jamais coincés à cause d’un franchissement difficile ou d’un ensablement, car il y aura toujours quelqu’un pour vous donner un coup de main. Et s’il y a un pépin, nos mécanos vous aideront toujours à gérer ces petites pannes sur le terrain, que ce soit pour faire une soudure rapide, ou pour changer une pièce ou un pneu. La caisse à outils part avec nous sur la route, et nos guides touaregs sont de fins connaisseurs en moteurs et ils sont très bons pour régler des problèmes mécaniques en pleine brousse et loin de tout.

Nous emportons aussi avec nous tout le nécessaire de bivouac et de cuisine, pour des raids de plusieurs dizaines de jours en immersion totale dans la nature. Algeria Adventure est équipée pour des nuits à la belle étoile reposantes et, à la fin de chaque journée, nous installons notre campement à un emplacement différent. Un camp qui offre tout le confort possible en plein milieu du désert, des tentes pour vous abriter du froid et du sable, des tables et des chaises pour d’agréables soirées autour du feu, un groupe électrogène pour répondre à tous nos besoins, l’éclairage, un frigo et même un congélateur et tout ce qu’il faut pour cuisiner et manger, ainsi que du matériel photo et vidéo de très haute qualité (4K) pour capturer les souvenirs de votre voyage.

Nos prestations sont un mix parfait entre plaisir et aventure, car barouder sur les pistes poussiéreuses, mais si belles du désert est éprouvant et il vaut mieux être bien encadré et organisé pour se lancer sur ces plaines sablonneuses et ces montagnes rocheuses.

Alors suivez Algeria Adventure, notre agence est experte depuis plusieurs années déjà dans le tourisme saharien et les raids extrêmes, on s’occupe de tout !

admin 02/12/2019 Expériences no responses

Avec Algeria Adventure, partez à la découverte de petites palmeraies perdues au fond du désert où le temps semble s’être arrêté.

Une palmeraie dans le désert est un endroit unique et envoûtant, à visiter absolument lors d’un voyage dans le sud ! Ces oasis existent depuis des siècles, grâce aux nappes d’eau souterraines qui les ont fait sortir de terre, mais surtout grâce au travail acharné des hommes qui les entretiennent depuis plusieurs générations. Le palmier y est roi, avec ses très nombreuses variétés de fruits délicieux et fondants qu’il faut absolument gouter sur place si c’est la bonne période. Et sous ces forêts de palmes se cachent toujours diverses plantations et jardins verdoyants, où poussent du blé, des fruits et des légumes, en petite quantité, pour la consommation personnelle des cultivateurs. Les Sahariens ont su lutter contre l’aridité avec des systèmes d’irrigation sophistiqués et des méthodes agricoles pour se prémunir des grandes chaleurs comme les bassins de récupération des eaux, le goutte à goutte, des puits et des forages profonds, ainsi que toute une culture agricole adaptée pour pousser à l’ombre des palmiers. Ces jardins sont de véritables petits coins de paradis et généralement, c’est avec ce nom que les habitants décrivent affectueusement leurs parcelles cultivées, djenna, synonyme d’éden en arabe. Vous croiserez sûrement quelques ânes, qui sont encore très utilisés comme moyen de transport entre l’oasis et les habitations.

Car accolé aux jardins et à la palmeraie, il y a toujours un petit village, appelé ksar ou aghrem, où vivent les paysans. Ces hameaux sont très pittoresques avec leurs rues sablonneuses et leur architecture saharienne typique en pierre ou en terre rouge et il fait bon s’y balader, à la rencontre d’une population humble et accueillante. À chaque village sa spécificité, certains sont faits uniquement de cases en boue et paille (zeriba), d’autres sont de construction plus complexe avec de grandes maisons traditionnelles aux multiples pièces avec des ruelles étroites et couvertes. Il y a aussi toujours la zaouïa, sorte de confrérie religieuse où les enfants apprennent encore à lire et écrire le coran sur des tablettes en bois et le récitent en chœur tôt le matin. Juste à côté de la zaouïa se trouve toujours la mosquée du village, généralement très ancienne, elle est souvent entourée de quelques tombeaux blanchis à la chaux et de très vieux cimetières parsemés de bris de poterie posés là en souvenir des défunts.

Ces villages isolés semblent loin de tout et vous aurez l’impression d’être au bout du monde lors de votre visite. Parfois, il n’y a même pas de route pour les rejoindre ou seulement des pistes cabossées ! Ici se mêlent les populations touarègues, anciens commerçants et guerriers, avec les Harratines cultivateurs ancestraux des jardins. Pas de boutiques ou de restaurants dans le coin, par contre vous pourrez profiter de l’artisanat local qui est souvent présenté aux visiteurs par les enfants ou quelques vendeurs, n’hésitez donc pas à acheter quelques poteries, vanneries ou produits fabriqués à la main, pour participer ainsi à l’économie de ces régions oubliées. Cela vous permettra aussi de parler un peu avec les gens et de faire plus ample connaissance avec vos hôtes du moment.

Profitez surtout du calme de ces oasis retirées, où le silence saharien n’est rompu que par les rires des enfants qui jouent et s’amusent, ou par les braiments d’un âne au loin. Vous saurez apprécier cette parenthèse hors du temps, car le désert est un des meilleurs endroits au monde pour se ressourcer.

Algeria Adventure vous guidera vers les plus belles oasis du Grand Sud algérien, alors suivez-nous !

admin 02/12/2019 Destinations no responses

Accompagnés des meilleurs guides Touaregs du pays, Algeria Adventure vous fait découvrir le désert en toute sécurité. Nos guides connaissent parfaitement leur région, beaucoup mieux qu’un GPS !

Parfois, certains voyageurs pensent qu’ils peuvent explorer le désert algérien tous seuls, en se passant de guide local, équipés seulement d’un bon GPS et d’une carte… Mauvaise idée ! Savez-vous que la région de Tamanrasset a une superficie équivalente à celle de la France ? Des milliers de pistes se croisent dans cet immense espace, et la majorité d’entre elles ne sont pas répertoriées sur les cartes.

C’est donc un projet risqué, que nous déconseillons fortement, et qui est de toute façon interdit par les autorités algériennes. Surtout lorsqu’on ne connait pas le terrain, on avance très lentement et à tâtons, par ignorance des obstacles, des difficultés, ou des différents reliefs à venir.

Rien ne remplace donc une solide expérience et connaissance de la région traversée. Et nos guides Touaregs sont d’excellents hommes fiables de terrain. Ils maitrisent leur espace et connaissent parfaitement les pistes, les meilleurs passages à prendre, les puits et gueltas, l’emplacement des villages à proximité, les abris-sous-roches, les distances à parcourir ou les plus beaux points de vue.

Les guides d’Algeria Adventure sont des experts du Sahara, avec une expérience de 30 à 40 ans. Ils ont fait cela toute leur vie, depuis leur plus jeune âge. Tout le long de la saison touristique, d’octobre à mai, ils sillonnent les plus beaux sites du Hoggar et du Tassili, en passant par Taghit et Timimoun avec des voyageurs du monde entier. Leur moyenne d’âge est d’environ 50 ans, de vieux renards du désert qui connaissent le nom de chaque secteur, montagne ou rocher que vous croiserez sur le chemin.

Ils ont ainsi beaucoup d’histoires à raconter sur ces lieux, sur lesquels leurs ancêtres cheminaient déjà depuis la nuit des temps. Ainsi, rien ne vaut d’être bien accompagné pour une immersion parfaite et authentique dans le désert, surtout qu’ainsi les plus curieux d’entre vous pourront avoir le nom local de la faune et de la flore rencontrée et plein de petits détails sur le quotidien saharien, que seuls les habitants peuvent vous fournir.

Et les Touaregs sont vraiment chez eux dans le désert! Leur connaissance des pistes est exceptionnelle, ils savent où chacune d’entre elles aboutit.  Ils ont aussi l’œil pour reconnaitre, suivre et évaluer les traces des engins motorisés qui sont passés par là. Nos guides peuvent même encore s’orienter en regardant le ciel, à l’aide des étoiles et constellations quand la nuit tombe ! Chose rare et précieuse à l’ère du GPS !

Ces hommes sont aussi de bons cuisiniers et d’habiles mécaniciens qui peuvent gérer les petites pannes. Fuite d’huile, durite qui a sauté, panne électrique, soudure à refaire, ce sont tous des bricoleurs et amoureux de 4×4. Certains d’entre eux sont francophones, et quelques-uns parlent espagnol ou italien.

Mais il y aura toujours un traducteur pour ne rien rater des explications fournies par nos amis Touareg. Car en plus de connaitre sur le bout des doigts la géographie de leur région, ils peuvent aussi vous raconter les gravures rupestres, les batailles anciennes qui se sont déroulées ici, ou des anecdotes nombreuses sur ce vaste et mystérieux désert qui fait tant rêver.

Il n’y a donc pas mieux que d’être en compagnie de nos guides, pour qui le désert n’a aucun secret. Un guide Touareg expérimenté connait toute sa région comme sa poche. Aucune chance de se perdre avec lui ! Et vu l’immensité du Sahara, à chaque raid son guide spécialisé, qui saura trouver les meilleures pistes, pour 4×4 moto ou Quad, avec des trajets sûrs et agréables, sans aucune mauvaise surprise ! Alors rejoignez-nous vite !

 

Algeria Adventure.

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le.

Un petit like, taguer et inviter vos amis.

admin 20/11/2019 Conseils no responses

L’Algérie, comme tous les pays du Maghreb, a une vieille tradition d’hospitalité. C’est une valeur centrale pour tout algérien que d’accueillir, inviter à un repas ou aider l’étranger qu’il croisera au hasard sur son chemin. Tout particulièrement aussi car en Algérie il y a très peu de touristes, et la grande curiosité d’échanger avec l’autre se mêle à l’hospitalité arabe légendaire.

Si vous avez l’occasion de discuter un peu avec un habitant en Algérie au détour d’une rue ou dans un petit village du désert, il y a de fortes chances pour qu’à la fin ce dernier vous invite à manger chez lui ! Même si vous ne parlez pas la même langue, vous réussirez à vous comprendre malgré tout, et vous vous retrouverez rapidement autour d’une table bien garnie, quels que soient les moyens financiers de l’hôte, qui se fera un devoir de vous offrir le meilleur de ce qu’il a à proposer. C’est un vieil usage et l’Algérie est culturellement terre d’hospitalité, vous ne risquez nulle part de vous retrouver un jour dans l’embarras ! Soif, fatigue, panne de voiture, malaise, information à demander, il y aura toujours une personne (voire plus) pour vous aider – si déshérité soit-il –.

D’abord car l’islam prescrit à tout bon musulman d’héberger pendant au moins trois jours tout étranger se présentant comme « hôte de Dieu » et ceci sans lui poser de questions. C’est un devoir et une prescription de la plus haute importance « Quiconque croit en Dieu et au Jour Dernier, doit bien traiter son hôte ». La règle veut qu’on partage la nourriture et qu’on lui offre un abri.  

En effet, il est très mal vu en Algérie de ne pas bien s’occuper de ses invités ou de tout passant ou touriste avec lequel on s’est un peu lié. Ce serait honteux de ne pas lui offrir au moins un thé ou un café, accompagné de petits gâteaux, et de ne pas l’inviter pour un repas, en insistant même plus d’une fois. C’est la tradition en Algérie. Si vous acceptez ce repas, il sera partagé comme une communion, avec joie, et tout sera fait pour vous mettre à l’aise. Les mets sont généralement servis dans un seul et unique beau plat autour duquel tout le monde mangera. Il est de mise aussi qu’on vous demande si vous avez des enfants, et qu’on vous souhaite bonheur et santé, pour vous et vos proches, le long de la discussion.  Et parfois, à la fin du repas en sortant de la maison, l’hôte vous aspergera peut-être de parfum.  C’est une sorte d’habitude un peu superstitieuse, pour que la rencontre se clôt dans le bien et la prospérité pour tout le monde, une sorte de rituel de départ. Ces coutumes prédominent encore surtout dans les petites villes du pays et au sud, où vous serez très souvent invités à déguster une spécialité locale. Il vous faudra aussi alors apprendre l’art de refuser les nombreuses invitations que vous recevrez, sans froisser l’hôte !

En effet, les algériens sont accueillants. Comme le pays n’est pas une destination du tourisme de masse, les voyageurs se font rares. Alors quand une occasion d’échanger se présente, les locaux n’hésitent pas à vous consacrer tout leur temps et à vous accorder beaucoup d’attention. Les algériens veulent aussi que le touriste se sente bien dans leur pays et d’en donner une belle image. Ils vous offriront alors le meilleur d’eux-mêmes. C’est aussi une culture dans laquelle il est facile d’entrer, il suffit d’être souriant et pas trop complexé, vous serez très vite intégré au quotidien des gens, des groupes, et vous qui êtes arrivés en touriste repartirez sans doute en ami. Il existe un proverbe kabyle qui dit : « Nous sommes unis par le pain et le sel », sorte d’alliance sacrée qui a été créée par le partage du repas.

C’est ce qui fait l’intérêt et la particularité du pays. Une authenticité que l’on trouve difficilement aujourd’hui dans les destinations touristiques. Et l’hospitalité ne se monnaye pas, elle est sincère, car les algériens ont du « nif » (un grand sens de l’honneur) et n’aimeraient pas qu’on sous-entende que leur bonté a un prix.

L’hospitalité est encore plus importante dans le Sahara, beaucoup plus que dans les grandes villes du nord où les gens vont vite et sont un peu stressés.  Au sud, le calme règne et la vie au quotidien y est toujours très traditionnelle. Il est très facile de se retrouver invité pour un grand couscous à cette occasion, dans une zaouïa perdue au fin fond du désert (édifice maraboutique religieux d’une confrérie musulmane). Ces zaouïas, tout comme dans les habitations privées algériennes, ont des rituels d’hospitalité très longs. Si vous acceptez, il ne faut pas être pressés ! Dans les confréries, on vous servira un thé, puis on discutera longuement, puis on fera passer un lave-main avec de l’eau, du savon et des serviettes, puis il y aura un plat local, une salade et un fruit. Chez les Touaregs, il est coutume de discuter à l’ombre ou autour du feu pendant qu’une personne lance le long rituel de préparation du thé. Au désert, il faut savoir prendre son temps et savourer les choses simples. N’hésitez donc pas vous non plus à partager ce que vous avez, parfois le seul fait d’offrir une cigarette à un fumeur ou partager un paquet de gâteaux peut être le début d’une grande amitié.

En Algérie, l’entraide et la solidarité sont aussi des valeurs sacrées. En cas de n’importe quel souci ou pépin, vous aurez toujours des gens autour de vous qui se présenteront naturellement pour vous aider.

N’hésitez donc pas à venir en Algérie avec Algeria Adventure, on vous emmènera dans des coins uniques du désert où vous trouverez un accueil chaleureux et une population locale qui tient à partager avec vous sa culture, que ce soit dans les belles oasis de l’ouest ou chez les Touaregs du Grand Sud.

admin 20/11/2019 Destinations no responses

Qu’en est-il du système de santé en Algérie, hôpitaux publics, cliniques, médecins ? Vers qui se tourner en cas de soucis ? Beaucoup de questions peuvent nous traverser l’esprit quand on prépare un voyage vers un pays africain. Et bien ne vous inquiétez pas, l’Algérie forme de très bons médecins, généralistes et spécialistes confondus, et plusieurs cliniques privées offrent des services de qualité à travers tout le pays.

Il est vrai que le système de santé public algérien est très critiqué et souffre de lacunes, et surtout de manque de moyens. Par contre, pour contrebalancer ce déficit dans le public, l’Algérie a laissé le paysage sanitaire se diversifier et offre maintenant un large choix de cliniques privées très compétentes comme par exemple la clinique Al Azhar www.cliniquealazhar.com ou encore la clinique el Djazair www.clinique-eldjazair.com. Ces grandes cliniques ont attiré les meilleurs médecins vers elles et disposent d’un matériel très sophistiqué, de plateaux techniques, de salles de chirurgie aux normes, de tout le dispositif d’imagerie médicale nécessaire et de chambres d’hospitalisation confortables (et climatisées) pour répondre à tous les besoins des patients. Le privé offre tous les services existants en Europe, que ce soit des services d’urgences aux spécialités chirurgicales les plus diverses, et toute une gamme de soins pluridisciplinaires complets. Situés principalement dans les grandes villes du pays et à travers tout le territoire national, les bâtiments sont généralement neufs et sécurisés, et les praticiens expérimentés. On soigne tout aujourd’hui en Algérie !

Le système de santé algérien est classé quatrième en Afrique derrière le Nigéria, la Tunisie et l’Afrique du Sud, d’après le Bloomberg Healthiest Country Index en 2019, ce qui fait que le pays reste une destination de choix dans la région pour se faire soigner. Des malades viennent de l’Afrique et certains même d’Europe pour avoir accès aux soins algériens. La formation médicale en Algérie est reconnue à l’étranger et de très nombreux médecins spécialistes algériens travaillent dans les hôpitaux français (près de 15 000 exercent en France). En effet, la France compte sur les docteurs algériens afin de pallier au le manque accru de personnel médical, et facilite même l’obtention de visas aux étudiants et spécialistes.

Et malgré tout le mal qu’on puisse dire des hôpitaux publics algériens, il s’y trouve encore de très bons médecins et de grands professeurs qui soignent les plus démunis, malgré le manque de matériel. Car la médecine dans les hôpitaux est toujours gratuite en Algérie et beaucoup de personnes sont soignées, à travers tout le pays, par de braves docteurs qui ont décidé de rester dans le secteur public envers et contre tout et qui travaillent dans des conditions très difficiles, contrairement au privé. Cela dit, nous vous orienterons plus vers les cliniques privées, qui, elles, disposent de matériel de dernière génération.

Comme il y a beaucoup de médecins en Algérie, il est rapide et facile d’avoir accès à une consultation chez un bon docteur, toute spécialité comprise. En effet, en Algérie, on n’attend pas des semaines pour un rendez-vous chez l’ophtalmologue, le pédiatre, ou le dentiste. Et les prix sont abordables pour une prestation de qualité. Donc si vous souffrez d’une rage de dent, bronchite ou autre mal de ventre, ce sera rapidement réglé chez le médecin du coin. Même dans le désert, où il est obligatoire pour les spécialistes algériens de faire un service civil (long séjour professionnel) pour assurer une couverture médicale complète des zones y compris les plus reculées.

Lors des raids dans le désert, avec Algeria Adventure, on s’occupe de tout en cas d’accident ou de pépin de santé. Nous disposons de nombreux véhicules, de téléphones satellitaires et de contact rapide avec les autorités responsables de la sécurité des voyageurs. Vous trouverez une prise en charge immédiate dans la ville la plus proche, chez les meilleurs médecins de la région. Puis tout dépendra des soins nécessaires pour le rétablissement du patient, et s’il faudra transférer par avion la personne blessée ou malade vers une clinique privée plus importante, on le fera.  N’oubliez pas non plus de souscrire à une assurance voyage avant votre départ, destinée à couvrir d’éventuels frais médicaux, une hospitalisation ou un rapatriement vers le pays d’origine si vous le souhaitez. Cette assurance permettra la couverture d’une évacuation d’urgence vers le pays de résidence, si l’assuré le désire, en cas d’accident ou de maladie grave. Mais tout pourra être réglé en Algérie, sans aucune inquiétude.

Sinon, peu de risques et de maladies existent en Algérie, c’est un pays sûr du point de vue sanitaire et qui ne demande aucune vaccination préalable particulière. Et malgré les moustiques, il n’y a pas de cas de paludisme. Quant aux morsures de serpents et autres scorpions du désert, ce sont des cas très rares.

En effet, les serpents fuient rapidement à l’approche de nos véhicules ou du bruit autour des campements, et les scorpions sont en hibernation lors des saisons touristiques, donc ne vous inquiétez pas ! Alors, rassurés ?

admin 20/11/2019 Expériences no responses

Le ciel est très beau en Algérie, d’un bleu intense, particulièrement dans le désert, connu pour son immense ciel limpide et ses nuits étoilées. Un ciel qu’on vient voir de loin, qui brille de mille feux dès le coucher du soleil, pour un spectacle féerique et inoubliable.

Dès qu’on arrive en Algérie, on remarque très vite la luminosité intense et la couleur du ciel si bleu. Et dans le désert c’est encore plus frappant ! Plus on s’éloigne du nord et des grandes agglomérations, plus le ciel se découvre majestueusement. Car la lumière des villes disparaît, plus de pollution et plus du tout de rues ou de grandes constructions pour nous barrer la vue. L’horizon s’offre alors à nous à l’infini.

Dans le Sahara on redécouvre ce qu’est le ciel, brut et naturel, sans filtres ni obstacles. On avait presque oublié que c’était ça le ciel, tellement les grandes villes nous le cachent et nous le font oublier. Et c’est tellement beau !

Les journées commencent toutes par ce ciel si agréable qui, dès le réveil, au petit-déjeuner, nous accueille, nous enveloppe. Les Raids préparés par Algeria Adventure, en 4×4, moto ou Quad, sont tous sous le signe du soleil et du beau temps, sous un ciel brillant. En effet, le climat du désert algérien est très doux tout le long de la saison touristique, avec un ciel clair et dégagé, et des températures parfaites, même en plein hiver, où le thermomètre oscille toujours entre 20 et 24°C. Alors qu’en Europe à la même période c’est le moment du grand froid, des températures en dessous de zéro, de la grisaille et de la pluie qui font un peu déprimer, dans le Sahara algérien le temps est éclatant et de toute beauté, ce qui donne envie de rire et tout découvrir, et rien qu’avec ce ciel, le dépaysement est déjà assuré !

Après une agréable journée bien chargée, le soleil commence doucement à décliner, bientôt il se couchera. C’est le moment de décharger les affaires et, surtout en premier lieu, les fagots de bois. Un trésor qui nous suit partout le long de nos périples, empilés sur les 4×4 et ramassés à chaque occasion. Car dès qu’on s’arrête on commence toujours par préparer un bon feu. Ce feu qui nous accompagnera toute la soirée, et autour duquel le premier thé sera préparé, en toute convivialité. Puis viendra le repas, cuisiné avec de la bonne viande, cuite au feu de bois, lentement sur les flammes qui crépitent… Sans doute l’un des meilleurs barbecues, celui d’une nuit calme dans le désert. Au menu, méchoui, grillades et autres brochettes, il y en aura pour tous les gouts, accompagnés de salades bien fraîches, une cuisine simple, bonne et locale, pour clore cette longue journée sur les pistes.

La nuit tombe doucement sur nous, agréablement fatigués. Le ciel est d’un noir profond et le firmament commence à briller. Car la nuit, c’est encore autre chose. Un tout autre spectacle ! Allongez-vous, il suffit de regarder. Un véritable ballet naturel s’offre à vous : étoiles filantes, constellations et voie lactée tournent lentement au-dessus de votre tête. Le ciel nous montre ici son plus beau visage, si rare. Visibilité absolue et totale, on se trouve soudain si petit sous cette incroyable voûte céleste, magique et imposante. Et on ne s’en lasse jamais, de ce contact avec la nature en toute simplicité, comme les premiers hommes. Les passionnés d’astronomie quant à eux trouveront ici leur bonheur, avec cette carte céleste qui se dessine si limpidement dans le ciel, ils ne rateront aucune étoile, planète ou événement cosmique. Ils seront aux premières loges du spectacle.

Les Touaregs aussi connaissent bien leur ciel, et ils savent lire étoiles et constellations. Autrefois il n’y avait pas de GPS, le ciel suffisait ! En langue Touareg (Tamasheq), on dit Itri  pour une étoile, et Itran  au pluriel. Dans le passé, ces étoiles organisaient la vie des nomades. Elles leur permettaient de se repérer dans l’espace mais aussi dans le temps en ponctuant l’année selon leurs mouvements. Les Touaregs pouvaient suivre dans le ciel le cycle des saisons, et à l’apparition successive et régulière des astres correspondaient les différentes périodes, celles humides de pluies, les très froides, les chaudes ou sèches de vents de sable. Le ciel tramait ainsi une sorte de calendrier céleste et pastoral qui rythmait jadis la vie des bergers et des troupeaux.

Les Touaregs sont surtout célèbres pour leurs grandes caravanes commerciales transsahariennes d’antan qui sillonnaient le désert. Ces caravanes marchaient surtout de nuit, et les guides s’orientaient avec les astres. Chaque étoile et chaque constellation avait un nom et indiquait une direction particulière, vers le Touat et le magnifique Tanezrouft en Algérie, Tombouctou au Mali ou les oasis de sel au Niger. Les principales constellations font référence, chez les Touaregs, aux animaux domestiques familiers comme le dromadaire et le chien, ainsi qu’à la faune sauvage locale, comme les vautours, les gazelles, et les scorpions. La Grande Ourse et la Petite Ourse sont ainsi appelées Talamat d’awaranet (la chamelle et son chamelon), et Sirius, l’étoile la plus brillante de la voûte céleste et de la constellation du Grand Chien s’appelle Idi, qui veut dire aussi « Le chien ». Le Scorpion porte le même nom chez les Touaregs Tazardamt. Vénus est dite Tatrit N’Toufat (La grande étoile du matin), l’étoile Polaire qui indique le nord c’est Tatrit n’Tamesna, et les Pléiades sont appelées Ashet Ehad (Les filles de la nuit). Les pléiades sont les épouses d’Orion Amanar (Le guide et héros légendaire armé de son épée) et de Kukayhad (Aldébaran). Et on retrouve ces thèmes astraux dans l’artisanat local, repris sous forme de différents symboles par les femmes touaregs pour décorer les produits en cuir.

Le ciel du désert n’est pas un mythe. il est envoûtant, fascinant, et se présente nu et simple dans toute sa splendeur. Il fait incontournablement partie du voyage et il est si dur de le quitter. Certains sont même tentés de dormir à la belle étoile, abandonnant leurs tentes pour être encore plus proches du firmament, ils s’endormiront ainsi non pas en comptant les moutons, mais les étoiles !

admin 20/11/2019 Destinations no responses

La cuisine Touareg a beaucoup évolué avec le temps, autrefois très rustique, elle s’est aujourd’hui diversifiée, mais vous aurez toujours l’occasion de goûter au plat incontournable du désert, la Taguella, cette célèbre galette cuite dans le sable chaud.

Jusqu’à la fin du 19ème siècle, les Touaregs étaient des nomades guerriers qui contrôlaient les routes caravanières et vivaient en grande partie des revenus prélevés sur ces échanges commerciaux. Ils faisaient aussi de nombreuses razzias sur leurs voisins sédentaires des oasis. Ce mode de vie sans agriculture a produit une culture unique et une cuisine particulière. Leur nourriture était constituée principalement de lait de chèvre et de chamelle, d’un peu de céréales et de viande aux grandes occasions.

Les Touaregs consommaient surtout du mil et du sorgho, concassés au pilon de bois, et parfois du blé broyé à la meule. Ils utilisaient ces céréales pour préparer leur plat préféré, cette fameuse galette cuite sous le sable : la Taguella (ou Tiguellouin). Et c’est toute une technique pour réussir ce plat étonnant ! Pour commencer, il faut choisir un bon endroit propre et sableux et y allumer un feu. Le temps que la braise chauffe, on fait la pâte dans une large cuvette en émail, et il faut la malaxer longuement. Entre temps, le sable est devenu brûlant, on écarte alors du brasier le bois qui n´a pas brûlé et les plus grosses braises, et c’est dans cette partie dégagée et très chaude que le cuisiner creuse un trou dans lequel il déposera directement la pâte, en forme de galette, à même le sol ! Il passera aussitôt un morceau de bois enflammé sur la surface du pain pour sécher le dessus et éviter que le sable ne s’y colle, car la pâte sera entièrement recouverte de sable chaud. La galette cuit alors lentement sous terre, et il faudra la retourner une fois. C’est l’occasion de déguster un bon thé pour s’ouvrir l’appétit. On peut même vérifier de temps en temps la cuisson à l’aide d’un bout de bois qu’on enfonce dans le sol. Dès que la Taguella est prête, on la sort, on la gratte un peu pour ôter les quelques grains de sable qui ont réussi à s’accrocher, et voilà, c’est prêt ! Une recette assez incroyable que les Touaregs adorent et proposent toujours aux visiteurs lors des bivouacs. Mais attendez, elle ne se mange pas seule ! Pour la déguster, il faut la découper en petits morceaux qui seront mis à tremper dans une sauce à base de viande, de tomates et d’oignons, et qui aura cuit à côté. Et si vous voulez manger la Taguella comme il faut, c’est avec les mains ! La Taguella n´est pas un plat luxueux, mais c´est la nourriture simple et adaptée du voyageur-nomade au Sahara. Elle demande très peu d’ustensiles ou d’ingrédients et rassasiera les estomacs les plus affamés par nos raids !

Quant aux bouillies de céréales, Eshink, autrefois plat principal, elles ne sont plus trop préparées aujourd’hui. C’était un mélange très rustique de grains réduits en farine, cuits dans de l’eau bouillante salée et servis avec du lait frais ou caillé.

Le mil était la céréale préférée des Touaregs, même au Sahara central où il était difficile de s’en procurer. Les nomades jusqu’aux années 60 allaient alors s’approvisionner jusqu’au Niger et au Mali, où ils troquaient le mil contre le sel et les plantes médicinales du Hoggar.

Une autre recette traditionnelle locale et très ancienne est l’aghajera (ouéγélé). Cette boisson désaltérante au gout un peu acide était mélangée au lait de chèvre baratté et aigri, avec des dates pilées, du mil, un peu de sucre, et parfois rehaussée d’un piment. L’aghajera pouvait se conserver plusieurs jours et couvrait l’ensemble des besoins nutritionnels.

À côté des céréales, l’élément le plus important du nomade était le lait, véritable base de l’alimentation Touareg. Cet aliment était facile d’accès et toujours disponible grâce aux nombreuses chèvres et chamelles des troupeaux. Les Touaregs préparaient aussi des dérivés laitiers comme le beurre et le fromage qui accompagnaient toutes leurs recettes et permettaient de conserver les surplus de lait.

Mais malgré leurs grands troupeaux, les Touaregs ne mangeaient pas beaucoup de viande. Les animaux d’élevage n’étaient sacrifiés que lors des grandes fêtes religieuses, des mariages ou à l’occasion de la réception d’un hôte étranger. Ils allaient alors souvent à la chasse pour rapporter du gibier à l’aide de leurs chiens lévriers (slugi) dressés pour cet usage. Gazelles, mouflons, lièvres ainsi que l’outarde et autres volatils représentaient un apport alimentaire non négligeable dans ces régions montagneuses isolées.

Aujourd’hui, la cuisine Touareg s’est bien diversifiée et propose d’autres choix culinaires, inspirés des mets traditionnels algériens. Avec Algeria Adventure, vous gouterez donc à de bons ragouts cuits au feu de bois, cuisinés avec de la viande de mouton, pleins de légumes et des herbes. Ou encore du couscous, des méchouis (mouton rôti lentement et en entier), de la chorba (soupe de légumes, de viande et de céréales), et de bonnes salades et fruits frais. Rien de mieux pour se remettre d’une longue journée en 4×4, Quad ou moto !

admin 20/11/2019 Destinations no responses